CONFERENCE DE PRESSE ANTIBES : PRESENTATION DE L’INTERNET DES OBJETS AU SERVICE DES MONUMENTS – 7/11

CPM06 5 novembre 2014 0

ville_antibes-juanJ’ai l’honneur de vous convier à la conférence de presse de présentation du résultat d’une innovation internationale menée en partenariat entre la Ville d’Antibes, le SICTIAM, SAP Canada, SAP France à Sophia, et EasyMedia, innovation sur le thème de l’internet des objets, le vendredi 7 novembre à 9h15 aux espaces sportifs du fort Carré d’Antibes.
 
Organisé le même jour que le  «cross du Poilu» qui donnera l’occasion à la Ville d’Antibes Juan-les-Pins de commémorer le centenaire de la première guerre mondiale avec un rapprochement entre générations (cross, suivi du dépôt d’une gerbe par un enfant au pied de la statue du Poilu), le  principe de la démonstration consistera à montrer le dernier cri de la technologie en matière de mobilier urbain intelligent au service, dans ce cas, du devoir de mémoire.
Il sera donc montré comment l’internet des objets va révolutionner notre quotidien, y compris notre relation à l’histoire, grâce à des monuments intelligents (le Poilu en pierre en l’occurrence). Nous savons que la jeune génération n’ira pas forcément vers les monuments, alors faisons en sorte que, grâce à la technologie, les monuments, les lieux remarquables, aillent vers eux et leur expliquent succinctement les informations à retenir.
 
La technologie BLE permet cela (BLE = bluetooth low energy) : même si aucune application n’est ouverte dans le smartphone, à l’approche d’un lieu ou d’un monument municipal, une notification (comme un SMS) réveille le smartphone de l’utilisateur et l’informe, s’il le souhaite, des choses remarquables auprès desquelles il est en train de passer.
Dans le cas de cette démonstration, le facteur de surprise viendra de l’anachronisme technologique : comment la modernité court-circuite l’histoire pour rappeler aux jeunes générations le sacrifice de leurs ainés.
En effet, l’internet des objets consiste à donner la capacité de communiquer à des objets que l’on ne considère pas de près ou de loin comme des ordinateurs.
 
Je vous remercie de bien vouloir me confirmer votre présence par mail [email protected], ou pour un complément d’information en appelant le 04 92 90 50 08 ou sur le 06 16 19 15 93.
Bien Cordialement
Olivier DARCQ, Directeur du Service Presse/communication
 
 
Eléments d’information
 
 « Antibes Juan-les-Pins est la 2e du département des Alpes Maritimes avec une population de 80 000 habitants qui triple pendant la saison estivale. Résolument tournée vers l’avenir, Antibes Juan-les-Pins, ville centre de la Communauté d’Agglomération Sophia-Antipolis favorise le développement économique de cette importante zone d’activité par de multiples échanges avec les entreprises de recherche dans le domaine des nouvelles technologies et notamment des technologies de l’information. Ainsi, de nombreux partenariats d’innovation ont donc été conclus entre la Commune  et des sociétés sophipolitaines.
 
Un outil novateur : les partenariats d’innovation public-privé
 
La ville d’Antibes a inscrit dans sa stratégie la volonté de développer les partenariats d’innovation sous une forme novatrice et effective. Au cœur du dynamisme de la plaque sophipolitaine, il s’agit simplement et logiquement de prêter main forte à un terreau local d’acteurs publics ou privés qui ne demandent qu’à renforcer leurs liens pour créer de la valeur.
Sur la base d’accords conclus à titre non onéreux, les partenariats d’innovations constituent une forme inédite et totalement novatrice pour établir un lien entre des acteurs privés en recherche d’utilisateurs-testeurs et de portage de leurs innovations, et des acteurs publics en recherche de technologie pour moderniser l’administration et pour comprendre les mutations techniques issues des usages de demain.
Les institutions publiques locales ont aussi  la responsabilité de créer les conditions favorable au développement du numérique et de multiplier les initiatives innovantes. Pour répondre aux enjeux de la ville de demain, notamment développer le numérique dans les services urbains, il est primordial d’expérimenter de nouvelles collaborations public-privé pour accroître les retombées économiques et faire participer les habitants à la « fabrication » de la ville.
Les partenariats d’innovation s’avèrent être la meilleure forme afin de mieux cerner la technologie, voir si elle répond à un besoin et ensuite permettre à la société privée porteuse de l’innovation de répliquer le modèle dans d’autres territoires. En matière de territoires intelligents, les perspectives sont vastes, mais elles ne peuvent être atteintes qu’en développant un double bénéfice : favoriser la participation des entreprises locales dans l’innovation technologique, et d’autre part augmenter l’efficacité de l’action publique en bénéficiant immédiatement des nouvelles possibilités offertes par ces innovations.
 
La nouvelle révolution numérique : l’internet des objets
 
De quoi s’agit-il ?
L’internet des objets consiste à donner la capacité de communiquer à des objets que l’on ne considère pas de près ou de loin comme des ordinateurs (ici la statue du « Poilu », mais les autres monuments de la Ville d’Antibes Juan-les-Pins sont concernés : une vingtaine pour le moment).
Qui dit communication dit besoin d’énergie et de bande passante radio. Or dans le domaine de l’internet des objets, les systèmes radio sont généralement à courte portée (quelques dizaines de mètres), utilisent un faible débit et consomment des puissances radio de l’ordre du milliWatt. Des dispositifs extrêmement légers, peu onéreux, avec une simple batterie permettant plusieurs années d’autonomie, ont été développé (ceux qui sont utilisés par la Ville viennent d’une société française : UBUDU).
Une fois que les objets peuvent communiquer, il faut ensuite être capable de lier logiquement ces objets entre eux. Il s’ensuit un maillage en réseau des objets communiquant de la même manière que le réseau internet relie des serveurs et des ordinateurs. D’où l’appellation d’internet des objets.
Ce qui est nouveau c’est donc la taille des périphériques physiques, dans une quantité économiquement viable et avec des fonctionnalités logicielles telles qu’ils peuvent intéragir dans des protocoles évolués.
Ce qui est également nouveau, c’est la capacité d’adresser les utilisateurs de ces objets à travers les réseaux sociaux et donc de pouvoir pousser en temps réel des recommandations d’usage.
Il s’ensuit que pour arriver à un système collaboratif à grande échelle, les prochains enjeux des systèmes d’information urbains sont liés au référencement de ces objets (identification, localisation), à la remontée d’information temps réel, à la collaboration sociétale avec les utilisateurs.
 
Des monuments intelligents à Antibes
 
La ville d’Antibes Juan-les-Pins  a donc travaillé depuis presque un an avec ses partenaires SAP, EasyMedia et le SICTIAM pour mettre en œuvre le dernier cri de la technologie en matière de mobilier urbain intelligent.
L’idée principale consiste à attraper l’attention du citoyen-touriste qui ne fera pas forcément l’effort de lire la plaque signalétique d’un monument. Ainsi, ce n’est plus le passant qui va vers le monument, mais l’inverse : dès que l’on s’approche de moins d’une dizaine de mètres d’une statue ou d’un lieu remarquable : une notification (comme un SMS) est reçue sur le téléphone et il est possible d’y consulter toutes les informations que la Ville souhaite afficher.
Cette expérimentation, à l’échelle d’une Ville, montre comment l’internet des objets va révolutionner notre quotidien, y compris notre relation à l’histoire, grâce à des monuments intelligents (le Poilu en pierre en l’occurrence).
Nous savons que la jeune génération n’ira pas forcément vers les monuments, alors faisons en sorte que, grâce à la technologie, les monuments, les lieux remarquables, aillent vers eux et leur expliquent succinctement les informations à retenir. La technologie BLE permet cela (BLE = bluetooth low energy) : même si aucune application n’est ouverte dans le smartphone, à l’approche d’un lieu ou d’un monument municipal, une notification réveille le smartphone de l’utilisateur et l’informe, s’il le souhaite, des choses remarquables auprès desquelles il est en train de passer.
Ce projet, effectué sous la forme d’un partenariat public privé à titre non onéreux, (c’est-à-dire que ce que chacun investit reste à lui), constitue donc un grand pas vers une ville intelligente avec du mobilier urbain communiquant et une relation citoyenne plus interactive grâce à des services au public tirant le meilleur parti des évolutions des technologies numériques.

 

 

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